Comme des milliers d’Algériens, en cette période de fin d’année et de vacances d’hiver, L’équipe de Tourisme &Voyages a perdu le nord. Elle a mis le cap au Sud, et plus précisément, à BOUSSAADA, la ville qu’on appelle communément, la porte du désert, la cité du bonheur, ou tout simplement le paradis sur terre dixit Nas Eddine Dinet. C’est peut être exagéré, mais croyez moi, il faut séjourner dans cette ville pour comprendre le sens du bonheur qu’elle procure.
On a eu, en l’espace de cinq jours, toutes les facettes du tourisme où l’histoire rime avec nature et culture pour offrir une expérience touristique unique.
Nous avons eu droit au tourisme d’histoire grâce à cette vieille ville ou flambe el Masdjid El Attik, comme le noyau central du Ksar. On peut citer le Moulin Ferrero, dont il ne reste aujourd’hui que des vestiges.
Le tourisme culturel se retrouve avec le musée Etienne Dinet, une institution emblématique qui témoigne de l’héritage artistique et culturel de cette région.
Le tourisme religieux se mêle à la Zaouïa El Hamel qui appartient à la confrérie Rahmania.
Boussaâda, ce sont, aussi deux hôtels relevant de la chaîne hôtelière El-Djazair, le Kerdada, un petit palais et El Caid qui épouse le charme de Boussaâda.
Enfin, les escales de la Fromagerie, des épices, et des maisons d’hôtes, complètent le tableau des trésors cachés.
Nous quittons Boussaâda avec le sentiment d’avoir voyagé dans l’espace et dans le temps, et nous nous pressons de réaliser cet enrichissant magazine pour la Destination Algérie. D’ailleurs, le premier responsable du pays insiste à chaque fois sur le développement que doit connaitre le secteur Touristique.
Autre secteur touché par les directives de la présidence, la numérisation avec la création du haut commissariat à la numérisation, rien que cela ! Ce dernier va élaborer un projet de loi qui servira de catalyseur à la relance de l’économie numérique. Tous les secteurs y sont concernés, la santé, la justice, le commerce, l’emploi, la solidarité, l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche scientifique, les institutions financières, les assurances, les banques, à l’image d’al Salam Bank qui vise à accélérer son parcours de digitalisation, afin d’accroître son portefeuille de financement, et augmenter ses parts de marché. D’ailleurs, cette banque enregistre la croissance la plus rapide en Algérie avec un taux de croissance annuel de deux chiffres depuis 2010. Des indicateurs qui en disent long sur l’évolution d’Al Salam Bank dans le marché Algérien des finances. En attendant, on ne peut qu’espérer une meilleure année pour 2024, qu’elle soit bonne pour nous, pour nos lecteurs et aussi pour nos partenaires dont le groupe HTT.