Depuis le lancement de ce magazine spécialisé, en 2018, pas moins de six Ministres se sont succédés à la tête de ce secteur, avec la ferme volonté de promouvoir le tourisme national et replacer la Destination Algérie dans le concert mondial, voire régional et méditerranéen. Chacun y est allé avec sa recette magique pour réussir, plus ou moins, sa mission. Loin de moi, l’idée de juger le passage de chacun d’eux, je n’en suis, d’ailleurs, pas habilité. Toutefois, je me dois de signaler ces changements et ce souffle nouveau qui s’est installé dans l’immeuble du Sacré cœur, en ce début d’année 2025.
En effet, en trois mois seulement, la nouvelle patronne du Tourisme national a multiplié les réunions, les rencontres, les journées d’études…Elle a pris de nombreuses décisions et lancé une série d’initiatives, affichant une grande volonté de faire bouger les choses à court terme. Une approche pragmatique qui témoigne son engagement de construire…Normal quand on est architecte ! un tourisme plus attractif et compétitif.
On est convaincus, tout comme elle, que la relance du tourisme passe par une collaboration étroite avec les professionnels, les partenaires et les médias pour créer une synergie positive. Pour l’histoire, Meddahi a choisi Djanet, pour sa première sortie sur le territoire nationale, un message fort symbolique qui confirme la stratégie du gouvernement de renforcer le tourisme saharien.
Nous, aussi, au niveau de la rédaction centrale de Tourisme & Voyages, nous avons choisi, le sud, pour s’évader dans l’espace et dans le temps. On a redécouvert, en ce mois de Janvier, la magie de Taghit qui ne cesse de surprendre par sa beauté, et ses dunes dorées. Cette région, devenue, une escale idéale de repos, a fait le plein durant les vacances d’hiver et les fêtes de fin d’année. Taghit, l’enchanteresse ressemble à une petite cité de terre rouge, aux portes d’un océan de sable et des vagues de dunes parfois hautes comme des montagnes.
Le choc est surprenant pour les nordistes que nous sommes, tant cette région raconte une histoire authentique, celle d’un « endroit féerique et d’un joyau nommé la Saoura », dixit une ex-diplomate Américaine en Algérie