Le P-DG de la société d’investissement hôtelière (SIH), M. Rachid Bouaraba a été démis de ses fonctions, pour des considérations économiques et managériales. Il avait remplacé à ce poste de responsabilité Hamid Melzi, le puissant homme des résidences d’Etat.
Le nouveau PDG du SIH, une société publique qui gère plusieurs hôtels de luxe est Ahmed Kaci Abdellah qui a déjà occupé pendant de longues années le poste de SG du ministère du Tourisme et pendant une courte période, le directeur du Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, Club des pins.
La SIH est une société par actions (EPE/SPA) créée en 1997. Sa capacité d’accueil est estimée à plus de 6000 lits, à travers 7 infrastructures hôtelières haut de gamme réalisées sur le territoire national, confiées en management aux plus grandes enseignes internationales. Elle possède 2 écoles d’Hôtellerie d’Excellence certifiées par l’Ecole Hôtelière de Lausanne à Alger et Oran.
Le premier projet a été la réalisation de l’hôtel Sheraton Club des Pins en 1997 que les pouvoirs publics lui ont confié pour accueillir le sommet de l’organisation de l’Unité Africaine. Après cet hôtel, il a eu comme mission de construire d’autres hôtels 5 étoiles, comme le Sheraton Oran, le Marriott de Constantine ainsi que le Centre d’affaires les Falaises d’Oran.
La plus récente réalisation a été Hyatt Regency Alger Aéroport, un hôtel d’affaires haut de gamme directement reliée à l’aéroport d’Alger.
Parmi les projets en souffrance figure le nouveau centre de thalassothérapie à Club-des-Pins, d’une capacité de 1000 curistes/jour, constitué de deux hôtels, Sofitel Thalassa, SEA et SPA, et Sofitel diététique, dirigé par le groupe Accor (400 lits). Ce projet est à l’arrêt aggravé par la crise économique qui a fortement secoué l’Algérie depuis quelques années.
Le nouveau PDG de la SIH aura comme mission prioritaire de tenter de relancer les chantiers mais surtout donner de la visibilité et un second souffle dans un contexte très sensible où le taux d’occupation (TO) des hôtels a chuté en l’absence de la clientèle affaires (firmes pharmaceutiques, téléphonie) et des bons de commande des institutions de l’Etat (commande publique).