Cette réunion a permis de mettre en lumière les défis et les retards qui freinent l’exploitation optimale du potentiel saharien, tout en établissant une feuille de route claire pour des actions à court terme.
Dans son intervention, la ministre a souligné que le secteur du tourisme saharien doit sortir des cycles interminables de planification et passer à une phase d’exécution rapide. Elle a insisté sur l’importance de solutions immédiates pour attirer les touristes locaux et internationaux, notamment par l’amélioration des infrastructures de base et le renforcement des partenariats avec les agences de voyages.
Elle a rappelé l’importance de l’implication des acteurs locaux dans cette dynamique.
Par ailleurs, la ministre a rouvert le dossier des Zones d’Expansion Touristiques (ZET), un pilier clé pour structurer le développement touristique durable. Elle a exprimé son mécontentement face aux retards accumulés de leur aménagement, pointant du doigt les « éternelles réévaluations » et les études répétées qui n’ont pas abouti à des résultats tangibles.
Les ZET, initialement conçues pour favoriser l’investissement dans des régions spécifiques, ont souvent été entravées par des problèmes bureaucratiques, des conflits de compétences et des études non finalisées. La Ministre a appelé à une accélération de la mise en œuvre des projets en attente. Elle a constaté que certains dossiers dataient de 2012 sans aucune relance ou prise en charge sérieuse. D’autres projets ont été carrément gelés. Certaines ont été implantées dans des zones éloignées de 200 à 250 km des villes et nécessitent de lourds investissements de l’État. Elle se pose la question : sur quel critère ont-elles été implantées ?
A la base, les ZET avaient pour objectif d’accroître l’offre du foncier touristique en vue de booster l’investissement et l’activité touristique.
Pour relever ces défis, la ministre a préconisé une approche intégrée, alliant modernisation des infrastructures, promotion du patrimoine local et diversification de l’offre touristique.
Cette rencontre a également été l’occasion d’échanger avec les directeurs de wilaya.
À travers ces orientations, le gouvernement vise à transformer le Sahara en une destination touristique majeure, tout en favorisant la création d’emplois et la dynamisation de l’économie locale. Les prochaines semaines seront cruciales pour traduire ces engagements en actions concrètes, avec un suivi rigoureux des projets en cours.
Ce regain d’intérêt pour le tourisme saharien pourrait enfin permettre à cette région de révéler tout son potentiel, et ainsi contribuer au rayonnement de l’Algérie sur la scène touristique nationale et internationale.