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jeudi, avril 24, 2025
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Timimoun, terre d’émerveillement

De Ghardaïa l’enchanteresse à Timimoun la flamboyante, il y a peut-être 600 km de distance. Mais, entre les deux villes il n’y qu’un petit pas, infiniment petit, tant le touriste, est appelé, à chaque fois, à un voyage fabuleux, ou se mêlent émotion, fascination, et dépaysement total.

L’équipe de tourisme et voyages qui commence à s’habituer au sud, a retrouvé le même sentiment d’émerveillement. Que ce soit à Timimoun ou à Ghardaïa, c’est la même certitude qui se dégage, celle d’avoir, le plus beau et le plus fascinant des Sahara au monde.

Certains pensent que j’exagère en qualificatifs, que je fais de la promotion juste pour vendre notre Destination, que je verse dans le patriotisme. Mais, croyez moi, à chaque fois que j’abandonne mon bureau, de la maison de la presse, pour m’aventurer dans le sud, je me rends compte que notre pays mérite une meilleure reconnaissance touristique.

Cette fois-ci, je suis tombé amoureux de ce bout de désert, reconnu comme étant, l’Oasis rouge…J’ai été fasciné par le spectacle sublime du coucher du soleil…Je me suis promené dans la verdure des palmeraies et valsé entre les palmiers-dattiers, arbres fruitiers et autres cultures maraîchères…J’ai suivi les traces des dunes, à perte de vue, et enfoncé mes pieds dans la chaleur du sable.

Ce n’est pas fini, l’expérience des maisons d’hôtes, aussi accueillantes, les unes que les autres, m’ont permis de vivre d’autres sensations, et de découvrir des traditions ancestrales classées au patrimoine matériel et immatériel de la région. J’ai rencontré des personnes qui respirent le tourisme, qui se sont investit totalement pour convaincre les touristes, et leur prouver que Gourara est la destination touristique, par excellence.

J’ai été surpris par les secrets des foggaras et ses calculs de partage, je me suis laissé bercer par les rythmes d’Ahellil, je suis resté admiratif face à l’architecture des Ksour et la fraicheur de la grotte d’Ighzer. Les senteurs des plats traditionnels, suivis par le cérémonial thé à la menthe m’ont donné l’eau à la bouche, tout au long des soirées gastronomiques. Aussi, les virées chez les artisans m’ont renseigné de l’identité sociale et culturelle de la région de Gourara. Bref, tout, m’a emporté vers des émotions positives et tout a convergé à la même conclusion.

Oui, Timimoun, la ville rouge, la reine des oasis, est une terre d’émerveillement. Il faut juste la repositionner sur l’échiquier du tourisme international, et lui donner les moyens de développer une industrie touristique moderne et durable.

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