Un protocole d’accord préliminaire a été signé ce lundi 2 Janvier 2023 entre la marque qatarie de l’hôtellerie Retaj Hotels et le groupe public Hôtellerie, Tourisme et Thermalisme (HTT).
Les représentants des deux groupes, à savoir, Mohamed Anouar Benabdelouahad, PDG du Groupe public HTT et le cheikh Nayef ben Eid Al Thani, président du conseil d’administration de la société qatarie, ont paraphé cet accord à l’hôtel El-Aurassi (Alger), en présence du ministre du Tourisme et de l’artisanat, Yacine Hammadi et de l’Ambassadeur du Qatar à Alger Abdulaziz Ali Naama. Ce protocole d’accord préliminaire vise «la coopération entre les deux parties pour développer les unités hôtelières relevant du groupe HTT à travers la mobilisation des investissements nécessaires dans le but de les rehausser au niveau d’unités hôtelières aux normes internationales dans ce domaine et relever la qualité des services».
Dans son discours, Mohamed Anouar Benabdelouahad, a rappelé les grands axes de la stratégie 2030 adoptée par le gouvernement algérien qui vise «à faire du tourisme un des secteurs prioritaires et stratégiques dans le cadre de la relance et de la dynamisation de l’économie nationale. Cela s’est déjà traduit par le redéploiement du tourisme domestique, le lancement de nouvelles lignes aériennes, la formation et l’amélioration du climat des affaires qui vise à attirer l’investissement étranger. Nous sommes convaincus que les potentialités touristiques de notre pays constituent une chance, voire une opportunité sans pareil pour attirer les investisseurs qui n’hésiteront pas à rentrer dans ce marché porteur et à fort potentialité de croissance».
Mohamed Anouar Benabdelouahad, PDG du Groupe HTT : «Les Qataris vont activer dans plusieurs domaines »
«Nous sommes déterminés à considérer cet accord comme un réel défi avec le groupe Retaj qui a une grande expérience et expertise dans le domaine de l’hôtellerie», a-t-il ajouté.
Selon les informations qu’a obtenu Tourisme et voyages auprès du groupe HTT, les qataris vont activer dans plusieurs domaines par petites touches à commencer par la gestion de certaines unités hôtelières balnéaires : 3 à Tipaza et 1 à Zéralda. D’autres hôtels sont «en cours d’étude», notamment les hôtels d’affaires (urbains). Le HTT a opté pour Ritaj parce que ce groupe a une bonne réputation au niveau mondial avec «des procédures et un référentiel d’usage ». Il va aussi être aux côté des Algériens dans les projets d’extensions des hôtels et même dans leur modernisation. La majorité du parc hôtelier du HTT date de 1970, 63 % a été rénové d’une manière très professionnelle.
Le Groupe HTT a 17 filiales et 73 unités. Il représente 23 % de l’ensemble du parc hôtelier algériens, 28 % du parc étoilés, 45 % des unités thermales et 67 % des unités de thalassothérapie et de remise en forme.
Cheikh Nayef ben Eid Al Thani (Retaj Hotels): « Nous allons investir en force en Algérie »
Le cheikh Nayef ben Eid Al Thani, dira que notre objectif dans la concrétisation de nos projets est de «rehausser la qualité des services hôteliers de telle manière à ce que dès que le touriste local ou étranger entre dans nos structures, il ressens tout de suite la différence avec les autres hôtels. Nous avons plus qu’un projet en Algérie. Nous voulons entrer en force. Nous avons émis le souhait de bâtir en plus de ce partenariat avec le HTT un complexe touristique intégré qui va devenir une référence et dans ce cadre, nous avons demandé un terrain. C’est ainsi que nous envisageons notre présence en Algérie. J’ajoute que nous voulons nous étendre à d’autres régions que la capitale».
Retaj apporte un large éventail d’idées dans le but d’augmenter la rentabilité en établissant des partenariats stratégiques et en prenant des décisions commerciales basées sur l’analyse du marché et des finances pour maintenir un avantage concurrentiel.
Retaj possède en outre une expertise marketing qui assurera un positionnement efficace des hôtels auprès de son public cible et contribue à attirer une large clientèle.
Il est aussi reconnu pour la gestion des restaurants qui constituent aussi des sources de profits, en mettant particulièrement en évidence les arts culinaires des autres pays (indien, iranien…). La restauration attire et fidélise les clients surtout si la carte.
