Ouyahia Hamou est le directeur général de l’EGTT qui dépend de l’une des 17 filiales du groupe HTT. Cet ancien technicien supérieur de l’hôtellerie et du tourisme de l’ISTH de Tizi Ouzou respire le tourisme et notamment le Saharien puisqu’il a occupé plusieurs postes dans les régions du Sud.
Mr Ouyahia est dans le secteur du tourisme depuis 1978. Et pour lui, on ne peut pas faire du tourisme en Algérie sans le Sahara, « c’est le seul produit concurrentiel par rapport aux autres destinations touristiques. Au moment où notre économie est en train de se diversifier, le tourisme est pour l’économie nationale ce qu’est l’eau à l’agriculture»
Excellente comparaison pour ce cadre dirigeant qui nous informe que le « groupe HTT a créé un circuit pour augmenter l’attractivité de la région, il s’agit d’un circuit intitulé sur les traces de Fernand Pouillon». Il complète les autres circuits du Sud comme celui des Oasis et de la Saoura, il se souvient aussi du «grand tour d’Algérie (EGTA) qui comprenait le constantinois, Kabylie, Saoura, Oasis et le grand sud (Djanet et Tamanrasset)».
Mr Ouyahia pose un regard nostalgique sur le passé, mais il se projette aussi dans l’avenir. La fin de l’année approche et il nous affirme que déjà certains ont choisi le sud comme décor de passage d’une année à une autre «On a un programme du 28 décembre 2018 au 2 janvier 2019 avec une nuitée à l’arrivée dans un campement, hôtel ou un caravansérail, camping et la dernière nuit, le reste se déroule ans un bivouac. Il y a une quarantaine de personnes qui ont confirmé leurs réservations», nous dit-il.
Le circuit classique est Assekrem et Tafilalet (pose déjeuné). A l’Assekrem, les touristes admirent le coucher et le lever du soleil unique au monde. Dans le Hoggar, au nord de Tamanrasset, l’Atakor est un plateau volcanique de forme presque circulaire dont la hauteur moyenne est de 2000 mètres. L’Atakor est le massif le plus élevé du Hoggar. Hérissé de pitons renommés qui culminent à 2900 m près du sommet de l’Assekrem, il offre une variété étonnante de formes et de couleurs. Au fond des canyons se nichent des Gueltas, vasques naturelles d’eau limpide, et des gravures rupestres, témoins de la civilisation millénaire du Hoggar. Ces sommets sont constitués par d’anciennes cheminées de volcans dégagées par l’érosion.
Venir à Tamanrasset selon lui, «c’est plus qu’un voyage ordinaire : on va sur les traces des Touaregs. Ressourcement et dépaysement sont garantis» dit-il en guise de conclusion, histoire de mettre de l’eau à la bouche des touristes et notamment les nationaux.