On dit souvent qu’on laisse le meilleur pour la fin afin de terminer en beauté. C’est chose faite, puisque l’équipe de « Tourisme et Voyages » a bouclé la série de reportages consacrés à la saison du tourisme Saharien par…Tamanrasset.
Une région fantastique, un musée à ciel ouvert, ou l’on découvre un univers de quiétude, de sagesse et de mystères. C’est la grande évasion dans l’espace et dans le temps, bref, un produit exceptionnel, authentique et unique.
A l’Assekrem, un lieu perché à 2800 m d’Altitude, le temps s’arrête, le corps et l’esprit se ressourcent, les yeux admirent la beauté d’immensité terrestre et céleste et l’oreille apprécie le silence. On assiste au plus beau coucher du soleil au monde, derrière, le Tahat, le plus haut sommet de l’Algérie, avant de passer la nuitée en bivouac au niveau de la Guelta d’Afilal qui offre une image de carte postale.
Tamanrasset, c’est aussi les vestiges naturels avec les « gueltas », faunes et flores, fossiles divers, volcans éteints, les gravures et dessins rupestres, les monuments historiques et tombeaux, comme celui de la reine Tin Hinan à Abalessa. Un témoignage naturel de la présence de l’homme depuis plus d’un million d’années.
Tout comme nous, des milliers de touristes ont été séduits par l’univers Tamanrasset, les étrangers, de divers nationalités, ravis des facilités accordés par l’Etat aux visas à l’arrivée, ont afflué durant la saison saharienne, enregistrant une augmentation remarquable par rapport à l’année dernière, plus de 200%, nous di-on. Même les nationaux étaient au rendez vous avec pas moins de 500 visiteurs durant la même période.
Face à ce retour d’activité, les infrastructures d’accueil ont été renforcées, la capacité globale a augmenté de 30%, et l’EGT Tamanrasset a inscrit plusieurs projets pour développer, encore plus, le tourisme dans la région, c’est fort significatif, c’est même encourageant. Reste toutefois, la qualité de service, la relation, et la satisfaction de ce client qui demande plus de réactivité, d’autonomie, d’interaction, et de personnalisation de son séjour. Bref, il est plus exigeant, et cela demande, une meilleure prise en charge. D’où la nécessité d’avoir un personnel professionnel, bien formé, et recyclé aux métiers de l’hôtellerie. C’est d’ailleurs, l’objet de notre dossier, et selon les spécialistes que nous avons rencontrés, la formation doit répondre aux nouvelles exigences du marché touristique, assurer un encadrement technique qualifié de l’ensemble des activités du tourisme, et contribuer au déploiement du «Plan Qualité Tourisme»
Sur ce point, les feux sont braqués sur l’ESHRA, une école de formation supérieure très ambitieuse, créée en 2015 par la Société d’investissement hôtelière (SIH) et agréée par le ministère de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Elle offre une formation de qualité internationale autour des métiers de l’accueil et de l’hospitalité en vertu d’un contrat signé avec l’Ecole d’hôtellerie de Lausanne (Suisse). Son seul challenge, préparer les futurs leaders pour les postes de management pour répondre aux besoins des hôtels
