L’île de Djerba vient d’être inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle dispose d’un patrimoine extrêmement riche.
Elle est le 9e site tunisien classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Ruines antiques, villages blanchis à la chaux, mosquées, églises et synagogues : son riche patrimoine a poussé le comité des États membres de l’organisation, réuni à Riyad, à approuver son inscription. Djerba, qui s’étend sur 514 km², est la plus grande île d’Afrique du Nord. La dernière inscription d’un site tunisien au patrimoine mondial datait de 1997 avec le site archéologique de Dougga.
Les sites culturels déjà classés sont la Médina de Tunis, le Site de Carthage et l’Amphithéâtre d’EL Jem (1979), le Site de Kerkouane (1986), la Médina de Sousse et la Médina de Kairouan (1988) et le Site de Dougga (1997). Le Parc National d’Ichkeul, dernier grand lac d’eau douce d’une chaîne qui s’étendait autrefois le long de l’Afrique du Nord, est un site naturel inscrit depuis 1980.
Le communiqué de l’Unesco a gratifié l’île d’un hommage exceptionnel et surtout ses habitants à travers l’histoire, pour leur ingéniosité à faire d’une région au climat désertique une grande oasis, sans qu’il y ait des sources souterraines d’eau douce, comme les oasis dans le désert.
Djerba a diversifié depuis quelques années son offre touristique hors des plages et des hôtels. Dans le village populaire d’Erriadh, les peintures murales attirent touristes et Tunisiens en vacances. Les guident en connaissent chaque recoin.
L’île de Djerba se caractérise par des températures douces comprises entre 18 et 23° degrés à partir du mois d’avril, une plage de sable fin, un dépaysement réconfortant et un accueil chaleureux.
Les agences de tourisme et de voyages ont déjà proposé cette destination aux Algériens surtout en été en vol direct et en all inclusive.
