Les hôteliers ne sont pas concernés par les opérations d’indemnisation des pertes dues aux répercussions du Covid-19, ils feront toutefois l’objet de mesures spéciales portant sur le rééchelonnement de leurs dettes et l’octroi de prêts à taux bonifiés.
Mohamed Hamidou, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial, a indiqué dans une récente déclaration que les propriétaires d’hôtels ne sont pas concernés par les opérations d’indemnisation des pertes dues aux répercussions du Covid-19, mais néanmoins ils feront l’objet de mesures spéciales portant sur le rééchelonnement de leurs dettes et l’octroi de prêts à taux bonifiés «Les propriétaires d’hôtels ne font pas partie de la catégorie concernée par les opérations d’indemnisations des pertes d’exploitation dues à la pandémie de la Covid-19», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avant d’ajouter «Les propriétaires d’hôtels feront l’objet de mesures spéciales avec notamment la possibilité d’obtenir un rééchelonnement de leurs dettes et de bénéficier de prêts bonifiés à la gestion».
Le ministre a souligné aussi l’importance d’investir davantage dans le tourisme au regard du rôle important qui est dévolu à ce secteur pour permettre à l’Algérie d’en finir avec la dépendance aux hydrocarbures.
Le secteur de l’hôtellerie et des transports (Air Algérie, Tassili Airlines, ENTMV, SNTF) a subi de plein fouet les effets de la pandémie en Algérie. Paralysé, toutes les réservations ont été annulées, les évènementiels, séminaires, colloques, reportés à des dates ultérieures. Au Nord comme au Sud, le secteur subit une torpeur et un manque à gagner de millions de dinars.
Le manque à gagner s’élève à près d’un milliard de dinars par jour pour toutes les activités de l’hôtellerie publique et du réseau des agences de voyages.
Dans cette conjoncture délicate et difficile, les hôteliers cherchent en priorité à préserver l’emploi et sauvegarder leurs entreprises.