Alors que le transport aérien rebondit après les restrictions du Covid-19, les compagnies aériennes mondiales prévoient un premier bénéfice l’année prochaine
L’Association du transport aérien international (IATA) s’attend maintenant à un bénéfice net de 4,7 milliards de dollars l’année prochaine, avec plus de 4 milliards de passagers qui devraient prendre l’avion. Elle avait auparavant seulement déclaré que les bénéfices étaient «à portée de main» en 2023.Pour 2022, l’IATA a réduit ses prévisions de pertes de 9,7 milliards de dollars à 6,9 milliards de dollars.
«C’est une grande réussite compte tenu de l’ampleur des dommages financiers et économiques causés par les restrictions imposées par les gouvernements en cas de pandémie», a déclaré le directeur général de l’IATA, Willie Walsh, faisant référence au retour aux bénéfices prévu pour 2023.Mais l’ancien patron de British Airways et d’IAG a averti que de nombreuses compagnies aériennes continueraient à lutter l’année prochaine, citant des réglementations, des coûts élevés et des politiques gouvernementales incohérentes. «Il est très important que tout le monde comprenne à quel point la reprise est fragile. Oui, nous nous rétablissons; Oui, la dynamique s’améliore; Oui, nous nous attendons à ce qu’il continue de s’améliorer en 2023», a-t-il mis en évidence. Selon lui, il y a encore un long chemin à parcourir pour revenir là où nous étions en 2019, mais «nous allons dans la bonne direction», a-t-il déclaré.
Encore aujourd’hui, des pressions plus larges continuent de peser sur l’industrie et l’économie mondiale en général, a noté Walsh. Mais il a déclaré que l’industrie est maintenant mieux positionnée pour faire face aux vents contraires potentiels à l’avenir. «Il y aura des défis en 2023», a déclaré Walsh. «Mais, très honnêtement, ces défis sont relativement petits par rapport à ce que nous avons traversé».Il avait déjà déclaré que la priorité à long terme était de veiller à ce que les gouvernements travaillent beaucoup plus étroitement avec les compagnies aériennes lors de la prochaine crise et suivent les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
