le processus de préparation de la saison estivale 2024 est confié à un comité national multisectoriel présidé par le ministère de l’Intérieur. des Collectivités locales et de l’urbanisme.
Profitant de la rencontre nationale préparatoire de la saison estivale 2024 qui s’est déroulée aujourd’hui 18 Avril 2024 à l’Ecole supérieure de l’hôtellerie et de restauration (ESHRA) Alger, Mokhtar Didouche, ministre du tourisme et de l’artisanat, a rappelé que la saison estivale «représente un défi et une opportunité pour mettre en valeur la destination touristique algérienne à travers un travail collectif et continu jusqu’à élever le secteur touristique au niveau requis».
Le processus de préparation de cette saison est confié au comité national multisectoriel, y compris au secteur du tourisme et qui est présidé par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Urbanisme, «mais cela ne nous empêche pas et nous oblige, en tant que secteur pivot de cette opération, à prendre toutes les initiatives qui incombent à l’État, afin que nous puissions être au rendez-vous», précise-t-il.
Dans ce contexte, «nous devons tous rester mobilisés pour réussir la saison estivale de cette année et les années à venir, par l’initiative dans les propositions et la persévérance dans la réalisation, pour offrir des conditions de confort aux touristes, aux vacanciers locaux et aux membres de notre communauté à l’étranger».
Selon ses propos, «le tourisme en Algérie est devenu plus populaire au niveau national et international. Ceci est confirmé par les indicateurs et les chiffres, puisque l’année 2023 a connu un afflux distinctif de touristes étrangers de diverses nationalités, puisque nous avons enregistré l’entrée d’environ 3,3 millions de touristes, dont 2,2 millions de touristes étrangers et 1,1 million de membres de notre communauté à l’étranger».
Il faut savoir qu’au cours des deux dernières années (2022-2023), les wilayas côtières ont connu un taux de fréquentation d’environ 3 millions de familles (globalement 12 millions), qui ont choisi la forme d’hébergement, soit au niveau hôtelier, soit chez l’habitant.
Dans le même contexte, et dans le but d’augmenter la capacité d’hébergement, plus de 2200 projets ont été approuvés, dont 800 sont en cours de réalisation. Une moyenne d’environ 50 à 60 projets d’une capacité de 6000 lits est livrée annuellement, ce qui confirme que le nombre d’équipements et de structures touristiques augmente de manière encourageante et contribue à renforcer et diversifier le parc actuel avec des réalisations aux normes internationales.
Le secteur dispose également d’une assiette foncière destinée à l’affectation de projets d’investissement dans le domaine touristique.
Lors de cette rencontre, plusieurs manquements et obstacles ont été mentionnés par les différents directeurs de tourisme des wilayas côtières : absence de responsable administratif au niveau de certaines plages, manque d’éclairage public, présence de jet skis dans la zone de baignade, absence d’hygiène au niveau de certaines plages urbaines, exploitation touristique illégale par des particuliers et déversement des eaux usées.
Parmi les solutions proposées figurent l’élaboration des plans d’aménagement des plages conformément au décret exécutif n°04-274 du 09/05/2004 précisant les modalités et conditions d’exploitation touristique des plages ouvertes à la baignade, aménager des parkings, trouver une solution définitive pour les eaux usées déversées, intensifier les opérations de nettoyage des plages et des alentours, ainsi que des routes qui y mènent et doter les plages d’éclairage public.
L’Office national du tourisme (ONT) a inscrit dans son plan de travail un programme pour cet événement. L’objectif est de donner «une image distinctive à la destination touristique afin d’attirer les nationaux et la communauté algérienne résidant à l’étranger et de les orienter vers la consommation des produits balnéaires, culturels, de découverte et d’aventure».
