Sous le patronage de Monsieur le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, l’ANART a participé au Salon International des équipements et services pour l’hôtellerie, la restauration les Collectivités (SIEL), avec pour thème «la promotion de la formation».
L’ANART a pris part à cet événement avec la participation de 07 artisans de différents métiers, à savoir, la verrerie d’art, la literie, l’art de la table, la céramique d’art, la vannerie (mobilier) et le savon. Une coopération a été initiée entre l’ANART et l’agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET) afin de présenter un prototype à base de roseaux ou son appellation botanique est «d’arundo donc» et cela pour répondre aux besoins des opérateurs économiques dans le domaine du Tourisme et de l’Artisanat.
Le secteur de l’artisanat et métiers a contribué dans le Produit Intérieur Brut (PIB) avec 334 milliards de DA en 2017. Le secteur de l’artisanat a contribué à la création de près de 930 000 emplois. Une feuille de route sera mise en place pour promouvoir l’artisanat. Tous les hôtels ont été instruits pour consacrer des espaces d’expositions et/ou de commercialisation des produits d’artisanats, et les projets d’hôtels en cours auront comme obligation de consacrer des espaces de commercialisation.
A chaque région son salon
Des salons spéciaux seront organisés dans chaque wilaya et selon les spécificités de chaque région, à titre d’exemple, Constantine est connue pour la dinanderie.
L’artisanat représente un secteur économique en pleine évolution à la fois en termes d’emplois créés et de richesses produites, qui intègrent savoir-faire traditionnels et évolutions technologiques.
Dans les pays du Sud, l’artisanat constitue bien souvent un revenu complémentaire aux revenus de l’agriculture. Ce revenu est d’autant plus important qu’il permet de couvrir des périodes de soudure et d’inactivité dans le calendrier agricole.
Pour certains, l’artisanat est devenu une activité à part entière. Ainsi, il permet d’obtenir un revenu et d’éviter l’exode rural.
Le programme proposé pour le développement du secteur de l’Artisanat et des métiers, vise à réunir les conditions nécessaires au développement du secteur et la consolidation de la compétitivité de l’économie nationale dans son ensemble, notamment à travers l’accompagnement des artisans pour améliorer la production et encourager leur savoir-faire et leurs compétences, ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles en vue de pénétrer les marchés étrangers.
Une vision stratégique
La vision stratégique pour le développement de l’artisanat ambitionne d’en faire une force organisée pour contribuer au développement de l’intégration économique dans notre pays. Cette organisation s’articule autour des axes à savoir :
-Une plus grande implication des artisans dans le domaine de la maintenance des équipements, des matériels industriels et des engins de travaux publics.
-La participation des artisans aux activités de sous-traitance.
-La contribution au développement et à la valorisation de la production locale.
Aussi, et parmi les objectifs prioritaires de ce plan de développement, il faut souligner la sauvegarde du patrimoine et la promotion de l’Artisanat en voie de disparition Pour le réussir, il faut procéder à des actions bien définies à commencer par inventorier et identifier le patrimoine artisanal matériel et immatériel en voie de disparition, il faut ensuite étudier les moyens qui doivent être mis pour la sauvegarde et la promotion de certains éléments de ce patrimoine, enfin il faut penser à renforcer la qualification des artisans dans le cadre des programmes de coopération nationale et internationale spécialisés dans ce domaine Ce sont là les trois grandes axes définis par la tutelle
L’ANART a également un autre champ d’action, celui du développement de l’exportation et des marchés extérieurs qui passe inéluctablement par la recherche du potentiel exportable, de l’information commerciale relative aux conditions d’accès aux marchés internationaux et des entreprises à vocation exportatrices