L’Algérie lève toutes les restrictions de voyages et les conditions d’entrée sur son territoire. C’est ce que nous apprenons à travers un communiqué sur la page officielle de la compagnie nationale.
Dans ce contexte, Air Algérie informe son aimable clientèle voyageant d’un État étranger vers l’Algérie que le dispositif de contrôle sanitaire aux frontières lié à la pandémie Covid-19 a été levé, conformément à la décision du Premier ministre publiée en date du 30 octobre 2022. Selon la même source, les passagers en provenance d’un État étranger et dont la destination finale est l’Algérie, ne sont plus tenus de présenter un certificat de vaccination, pass sanitaire et/ou tout document justifiant d’un schéma vaccinal ni des justificatifs de tests antigéniques et/ou tests PCR , comme exigés depuis la dernière mise à jour du protocole en mars dernier.
Par contre, les voyages au départ ou en transit/correspondance d’Algérie vers des États étrangers doivent prendre connaissance des conditions d’accès aux différents pays desservis par la compagnie, en consultant le site internet de la compagnie aérienne.
Cette décision aura un impact indéniable sur les flux touristiques vers notre pays d’autant plus que l’Algérie a lancé la saison du tourisme saharienqui s’étale jusqu’à la mi-Avril et mise beaucoup sur le désert pour capter une partie de la clientèle étrangère et même les nationaux établis à l’étranger. Cela va profiter également aux agences de voyages qui programment généralement des séjours de fin d’année dans le Grand Sud sous forme de packaging (vol, hébergement en hôtel ou bivouac, circuits de découverte).
Cela va faciliter aussi la mobilité des opérateurs économiques qui viendront dans le cadre de la participation aux foires et manifestations commerciales mais aussi pour faire de la prospection et approfondir les partenariats.
L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont appelé à la levée des interdictions de voyager qui n’apportent aucune valeur ajoutée et continuent de contribuer «au stress économique et social». Selon ces deux institutions onusiennes dont l’Algérie est membre, les restrictions générales doivent être remplacées par «des politiques fondées sur le risque, des données factuelles et motivées en fonction du contexte».