L’aéroport international d’Alger est arrivé à la 9e place, selon le classement établi par le Conseil international des aéroports (ACI-Afrique) en fonction du trafic de 2022.
Durant cette année, l’aéroport d’Alger a été fréquenté par 6,328 millions sur les vols intérieurs (plus d’un million de sorties et 1,112 million entrées) et internationaux (plus de 2 millions de voyageurs au départ et plus de 2 millions d’entrées) contre 668.000 voyageurs en 2021, selon des statistiques officielles. Cette montée en puissance est le reflet du redressement rapide du trafic aérien dans la région au cours de l’année écoulée, où de nombreux aéroports ont enregistré des records de trafic. L’aéroport du Caire en Égypte conserve sa première place, avec un trafic dépassant les 20 millions de passagers, soit une augmentation significative par rapport aux 11,35 millions enregistrés en 2021.
En 2022, sept milliards de passagers aériens ont voyagé dans les 41 700 aéroports commerciaux du monde, ce qui représente une augmentation remarquable de plus de 50% par rapport à l’année précédente.
Les chiffres, tout en reflétant une tendance mondiale, mettent également en lumière la croissance impressionnante du transport aérien en Afrique.
Le continent a vu plus de 178 millions de voyageurs aériens transiter par ses 477 aéroports en 2022.
Une ventilation par trimestres a montré une augmentation constante du nombre de passagers, le premier trimestre ayant vu 35 millions de voyageurs sur le continent, suivis de près de 42 millions au deuxième trimestre, 51 millions au troisième trimestre et 49 millions au quatrième trimestre.
La mise en place d’un hub à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger va certainement améliorer son classement. En effet, l’objectif est «d’accroître les possibilités de correspondances sur l’aéroport d’Alger, non seulement pour le transport des passagers mais aussi pour celui des marchandises».
Les liaisons aériennes accompagnent les exportations et sont perçues comme stratégiques pour le tourisme. Dans un secteur ultra concurrentiel, il reste à Air Algérie de renforcer son coefficient de remplissage, c’est-à-dire, le rapport entre le nombre de passagers et la capacité, et ce, tout au long de l’année, une bataille qui n’est pas gagnée d’avance.
