La compagnie nationale italienne Alitalia a annoncé qu’elle n’émettrait plus de billets, la compagnie publique sera remplacée le 15 octobre prochain par ITA (Italia Trasporto Aereo) une compagnie plus petite avec un logo différent.
Bien que la disparition d’Alitalia puisse apporter un sentiment de perte chez de nombreux Italiens, ce n’est pas une surprise, car la compagnie aérienne a passé les dernières décennies au bord de l’effondrement. Le gouvernement italien a injecté des milliards d’euros dans la compagnie aérienne dans le but de la sauver de la faillite et de préserver les emplois.
Alitalia n’a plus fait de bénéfices depuis 2002 et la crise sanitaire du covid-19 a précipité sa déchéance, elle sera remplacée a partir du 15 Octobre 2021 par ITA. Une compagnie qui aura une flotte de 90 avions avec la possibilité de l’élargir, à 100 appareils, dans le futur. Elle emploierait 6500 personnes au lieu des 11 000 travaillant pour Alitalia. Et elle se concentrera particulièrement sur une offre long-courrier de haute-qualité depuis son hub de Rome Fiumicino. L’Asie et l’Amérique du Nord devraient avoir la priorité dans le futur développement d’ITA.
Italia Trasporto Aereo (ITA), la nouvelle compagnie aérienne publique née des cendres d’Alitalia est autorisée à voler et vendre des billets, a annoncé l’Autorité italienne de l’Aviation civile (ENAC).
«ITA peut décoller», affirme le président de l’ENAC dans un communiqué, espérant que «la nouvelle compagnie nationale de référence contribuera au redémarrage du secteur», ce qui aiderait «de manière décisive à surmonter les difficultés causées par la crise de la pandémie».
Si les compagnies aériennes européennes ont été touchées de plein fouet par la crise du Covid-19, toutes ne sont pas logées à la même enseigne, que ce soit en termes de capacité de résistance ou d’accès aux aides publiques. En particulier, certaines compagnies « porte-drapeaux », comme Air France-KLM ou Lufthansa, dans une situation financière critique, ont été sauvées grâce au soutien des pouvoirs publics.
