Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, L’Algérie en ce temps-là, attirait les touristes des quatre coins du monde. Moretti, zeralda, Sidi Fredj et Club des Pins, le tourisme balnéaire battait le plein. Je me souviens du CASIF qui a pris l’allure de l’Olympia avec le défilé des stars de divers horizon, venues fredonner l’amour de la vie
La côte ouest de la capitale n’était pas la seule convoitise des touristes. D’autres endroits connaissaient le même rush. Le tourisme culturel trouvait son compte à Boussaâda et Ghardaïa… Le tourisme d’histoire vaquait à Tlemcen et Constantine Le Saharien faisait le tour entre Beni Abbes et Tam, et le thermale avait sa place à Bouhnifia et Guergour.
La rime était entendue dans tous les coins d’Algérie grâce à la politique d’un état qui considérait le secteur du tourisme comme l’un des axes prioritaire du développement de l’économie et l’image d’un pays stable et florissant.
C’était le temps des complexes touristiques plein à craquer tout au long de l’année. Des complexes qui faisaient de l’Algérie une destination privilégiée du bassin méditerranéen.
Les nostalgiques ont encore en mémoire le film « les vacances de l’inspecteur Tahar » ou le défunt Hadj Abderrahmane avait réussi en l’espace d’un scenario à mettre en valeur le tourisme algérien dans toutes ses facettes.
Aujourd’hui, le passé rime avec futur, et du côté de l’état, on arbore le même discours et le même engagement. On dégage une volonté politique pour la relance du secteur, on adopte le schéma directeur de l’aménagement touristique et on pense déjà à une économie alternative hors hydrocarbures. C’est pratiquement la promotion du tourisme de l’environnement, et la mise en avant du patrimoine naturel, culturel, et historique. En un mot, c’est la valorisation de la destination Algérie.
Tant mieux ! Ne serait-ce que pour les moins de 20 ans qui n’ont pas connu ce temps-là et qui auront à cœur de vivre le même refrain de leurs ainés. Et qui sait, on aura peut-être, un autre, Inspecteur Tahar, qui vantera la Destination Algérie avec la finesse du 7 eme Art.