Quand on me disait que l’Algérie est un grand pays, voire un continent, je ne me tenais qu’à cette superficie qui dépasse les 2,3 millions de km², soit quatre fois plus que la France et plus de six fois l’Allemagne. J’oubliais, parfois que cette grandeur, nous offrait une diversité et une richesse que l’on ne trouve nulle part ailleurs. En effet, pour la confection du magazine que vous avez entre les mains, J’ai eu la chance de mesurer en l’espace de dix jours, cette grandeur et cette diversité, au point de rester sans voix devant ces paysages ensorcelants de notre Algérie.
Oui, en seulement dix jours, j’ai connu le climat printanier d’Oran, la chaleur torride d’Adrar, et le froid hivernal des hauteurs de la Kabylie. Une expérience exceptionnelle, elle m’a permis, dans une première escale, d’apprécier, ORAN, la Radieuse, qui prend l’allure d’une grande métropole économique, tout en gardant sa douceur et son attractivité. Elle nous a accueillis, encore une fois, le temps de couvrir, un salon destiné, justement, au Tourisme. Trois jours plus tard, je me retrouve à Adrar, à plus de 1.400 km d’Alger, une découverte, autant pour moi, que pour toute l’équipe de « Tourisme et Voyages». Les dunes de sable dorés qui s’étendent à perte de vue, les palmiers, les oasis verdoyantes, les ruines antiques sont autant de spectacles qui émerveillent les sens et saisissent les visiteurs que nous étions. Nous sommes restés pantois et sans voix devant la beauté de ses paysages, la richesse du patrimoine culturel, mais aussi des Ksour, des Zaouiates. L’hôtel Touat, une «perle» touristique dans cette région, à ajouté plus de confort à notre séjour.
La dernière escale nous a élevé, cette fois ci, à plus de 1600 m d’Altitude, dans la station climatique de thala guilef, une escapade parfaite dans le massif de Djurdjura, un endroit magique et un hôtel El Arz qui retrouve sa splendeur et sa chaleur. Moi, j’ai retrouvé des images et des souvenirs d’un stage de Ski que j’ai effectué avec mes camarades de l’université en 1980. J’ai eu la chair de poule de revoir cet endroit, 44ans après, tout comme une grande désolation de voir ce télésiège, jadis très animé et plein de skieurs, désertique et complètement rouillé. Dommage pour cette région, et pour cette génération qui ne profite pas de la beauté de ce paysage féerique.
Voila, en l’espace de dix jours, j’ai eu la chance de déambuler sur le front de mer d’Oran, les yeux rivés sur la méditerranée… De gravir les dunes de sables de bouda à Adrar pour contempler le coucher du soleil… Et d’enfoncer mes pieds sur la neige, encore solide de Thala Guilef. Le tourisme dans toutes ses facettes, sans passeport et dans un seul pays, SVP ! L’institution financière Al Salam bank a bien compris cette diversité de la nature qu’aucun pays au monde ne peut l’offrir, et c’est dans ce contexte qu’elle a lancé depuis longtemps son produit phare pour le tourisme, SIYAHATI !
