Après la saison estivale, place à la saison saharienne. Le ministère du tourisme et de l’artisanat met le paquet pour ouvrir la destination du Sud à la majorité des Algériens.
Dans une déclaration à la Radio chaine 3, Abdelkader Benmessaoud, Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a rendu public sa stratégie qui vise à promouvoir le tourisme des oasis et dans les Haut-plateaux en agissant sur deux leviers essentiels à savoir le transport aérien et d’hébergement par la promotion de l’hébergement chez l’habitant.
Le ministre a fait savoir que «des conventions ont été signées avec Tassili Airlines et Air Algérie et des hôteliers». L’objectif est de casser les prix. A titre d’exemple, «un séjour à Tamanrasset qui coûtait quelque 120 000 dinars pourrait se vendre à 52 000 dinars, un séjour à Béchar ou à Timimoune avoisinerait les 42 000 dinars », estime le ministre.
Le ministre fait part aussi de l’organisation d’un éductour au profit des professionnels et des médias pour « La promotion du tourisme local ».
Depuis son installation, le ministre donne l’impression de vouloir fouetter l’énergie du secteur et présente des diagnostics sans complaisance.
Le tourisme saharien est prometteur si l’ensemble de la chaîne touristique s’implique. Le Sahara est un produit unique dont l’Algérie peut en tirer profit pour le tourisme national mais aussi international.
Le touriste étranger apprécie ce genre de produit d’autant plus qu’il est porteur d’authenticité. Pour le touriste algérien, c’est une manière de découvrir la beauté des paysages et « écouter » le silence des immensités désertiques. Un voyage fascinant de Taghit à Tamanrasset sans oublier Djanet, Ghardaïa et Bousâada.