Afin de distinguer les produits artisanaux de Constantine, la poterie de Bider (Tlemcen), le tapis de Ghardaïa, le tapis de Babar (Khenchela), le karakou de la capitale, ainsi que la selle de Tiaret et le couteau de Boussâada, des labels seront attribués aux produits de l’artisanat selon les régions, dès l’année 2025.
C’est ce qu’a déclaré Bouam Kamel-Eddine, Directeur général de l’artisanat et des métiers au ministère du Tourisme et de l’Artisanat lors de la dixième édition du Salon national de soutien aux produits de l’artisanat à Oran.
Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat est en train de lancer la marque nationale de qualité et d’authenticité des produits artisanaux. La ministre a mis en place, la semaine dernière, une commission nationale technique pour attribuer des labels de qualité et d’authenticité aux produits artisanaux. Un label pour l’artisanat est essentiel pour plusieurs raisons. Il met en avant l’excellence et l’authenticité des produits artisanaux, en reconnaissant le travail minutieux des artisans et en préservant les techniques traditionnelles. Il assure en outre aux consommateurs que les produits répondent à des normes spécifiques en matière de qualité, d’authenticité et d’origine, renforçant ainsi leur confiance.
Le label protège les artisans locaux contre la concurrence déloyale des produits industrialisés ou importés, souvent vendus à moindre coût mais sans la même valeur culturelle ou artistique. Grâce au label, les produits artisanaux gagnent en visibilité sur les marchés nationaux et internationaux, attirant une clientèle plus large et valorisant le patrimoine culturel local.
Le label joue un rôle clé dans la sauvegarde du patrimoine culturel et immatériel, souvent transmis de génération en génération.