La compagnie aérienne Air Algérie a annoncé, dans un communiqué publié ce dimanche 14 août, «la reprise des vols vers trois capitales africaines. Il s’agit de Dakar, Nouakchott et Niamey».
La compagnie aérienne nationale a également fait savoir que «trois autres nouvelles lignes vont voir le jour au mois de septembre prochain : «Abidjan, Bamako et Ouagadougou».
Cette reprise vient suite aux «décisions des autorités relatives au renforcement du programme des vols internationaux».
La compagnie nationale renoue ainsi graduellement avec le ciel africain en attendant l’ouverture de lignes aériennes avec l’Afrique du Sud, l’Éthiopie et le Congo.
Toute ses reprises et ouverture prendra bien entendu en compte la rentabilité des lignes et leur pérennité. Cela va lui ramener surtout du trafic vers son futur hub de l’aéroport international d’Alger. L’entreprise revient de loin, et aborde une reprise des activités des plus difficiles, notamment après la période d’arrêt engendrée par la crise sanitaire et les difficultés financières qu’elle traîne comme un boulet depuis des années.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a autorisé dans ce cadre «l’acquisition de 15 avions par la compagnie aérienne Air Algérie pour l’ouverture de nouvelles lignes».
La compagnie nationale algérienne dessert actuellement des destinations dans 28 pays, dont trois lignes long-courrier vers Montréal, Pékin et Dubaï opérées avec des Airbus A330-200, un avion de grande capacité.
Si l’ouverture de nouvelles lignes semble, a priori, l’une des opérations les plus banales pour un transporteur aérien, il faut savoir que lancer une desserte est un long processus où interviennent de nombreux paramètres.
La profitabilité est un vecteur de toute stratégie d’expansion. La demande en passagers est essentielle. Pour résumer, il faut savoir que deux facteurs importants influencent la prise de décision : la demande existante sur la ligne, autrement dit le marché, et la viabilité économique de la ligne.