Le PDG d’Air Algérie, Hamza Benhamouda, a annoncé que la compagnie procédera à partir de juin 2025 à la réception de nouveaux avions au titre de son programme d’acquisition, avec une moyenne de deux avions par an jusqu’à ce que le nombre total soit atteint.
Elle est en pleine phase d’acquisition de 15 nouveaux avions, dont 7 A 330 et 8 moyens porteurs. L’acquisition des 15 aéronefs par Air Algérie a été décidée par le président Tebboune, qui avait autorisé, lors du Conseil des ministres tenu le 8 mai 2022, la compagnie Air Algérie à «acquérir 15 avions pour l’ouverture de nouvelles lignes, notamment vers des pays africains et asiatiques».
La compagnie prévoit en outre de transporter 7,4 millions de passagers et d’effectuer 75 000 vols d’ici la fin de l’année 2024.
L’expansion de la flotte devrait permettre à la compagnie d’améliorer ses performances opérationnelles et de proposer de nouvelles destinations, notamment dans des zones géographiques stratégiques, tout en offrant des services optimisés et plus de confort aux passagers.
En augmentant sa capacité de transport, Air Algérie ambitionne de répondre aux exigences des voyageurs algériens et internationaux, mais également de renforcer sa position dans un marché aérien de plus en plus concurrentiel.
Air Algérie espère ainsi attirer davantage de passagers, en particulier sur les vols long-courriers et internationaux. Cette évolution s’inscrit dans une stratégie plus large de diversification de l’offre et d’amélioration de l’expérience client, en particulier pour les familles, les voyageurs d’affaires (clients à haute contribution) et la diaspora algérienne qui représente une clientèle régulière, notamment en période estivale.
Le programme d’acquisition de nouveaux avions intervient également dans un contexte de concurrence accrue avec les compagnies aériennes étrangères, notamment sur les liaisons vers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. En diversifiant ses destinations et en améliorant sa flotte, Air Algérie souhaite «attirer une clientèle plus large et renforcer sa part de marché».
