Présentez-vous à nos lecteurs.
Ahmed Benlamri, originaire de Boussaâda, J’ai lancé ce projet par passion, et crée la maison d’hôte qui porte le nom de «la maison du bonheur » de Boussaâda.
Nous sommes rentrés en exploitation il y a 4 ans et on a été surpris par le taux de fréquentation qui ne faisait qu’augmenter au fil des semaines et des mois.
Vous avez, par la suite, élargi la notion d’hébergement à d’autres activités.
Absolument. Boussaâda est un pôle touristique par excellence qui a une forte demande. En observant le flux des visiteurs, j’ai constaté qu’ils venaient juste pour passer la nuit dans les hôtels. A partir de ce constat, j’ai voulu aller au-delà de l’hébergement classique et ordinaire en garantissant des animations et des attractions. Il s’agit de rendre leur séjour agréable mais surtout mémorable. J’ai introduit les sorties en 4X4 vers les dunes, quad, les balades à cheval ou à dos de chameau et les visites culturelles. Il y a aussi des soirées folkloriques animées par des groupes musicaux et même des jeux d’enfants, une manière d’attirer les familles.
Justement quel est le profil de vos clients ?
Le profil des clients est constitué de groupes et de familles de toutes les régions du pays et des étrangers (ambassadeurs et diplomates), des acteurs. Notre avantage est que chacun d’eux se sent chez lui avec un accueil personnalisé
Quelle est le plus que vous proposez par rapport à la concurrence
Nous, dans la maison du bonheur, on met en avant les traditions locales, une restauration du terroir, Zviti et méchoui sous la kheima. Les clients adorent ce dépaysement et reviennent, ils sont même, devenus, des habitués des lieux.
Vous avez acquis une bonne réputation
Hamdoullah, cela confirme notre bonne réputation. Nous lisons de très bons commentaires sur Google. Nous comptons beaucoup sur le bouche à Oreille que nous avons renforcé par le recours aux réseaux sociaux. L’un d’eux m’a dit qu’il n’y a que du bonheur dans la Maison du bonheur.
Le flux est surtout concentré pour les festivités de fin d’année.
On est souvent complet jusqu’à 1mois à l’avance, notamment lors des fêtes de fin d’année. C’est le cas pour Yennayer, les vacances scolaires et le mouloud. Cette fréquentation nous a poussés à aller vers une extension de 13 chambres pour 2024 car la demande est plus forte que notre offre.
De quoi est constituée votre infrastructure ?
Il y a un Hammam et sa table de massage, une kheima traditionnelle, piscine, équitation, les activités sont variées, on ne s’ennuie pas dans la Maison du bonheur. On est la seule maison d’hôte à avoir des sanitaires individuels dans chaque chambre
Quels sont vos rapports avec les guides ?
On travaille avec eux avec harmonie et symbiose. Un séjour sans guide est comme un plat sans sel. Il faut dire qu’on se complète, je dirai même qu’on est une seule famille avec une entente parfaite.
Qu’en est-il de vos employés
L’ensemble de mon personnel est issu de l’Ecole hôtelière de Boussaâda et beaucoup ont été majeur de promo. Donc, nos employés (chef cuisinier, serveurs, femmes de ménage) ont une formation, à la base, et connaissent les métiers de l’hospitalité et l’art de recevoir avec un grand sourire qui n’est pas commercial mais naturel. Je dois reconnaitre que le personnel a largement contribué à notre bonne réputation.
Un dernier mot
Les Maison d’hôtes sont un phénomène en pleine expansion. C’est l’avenir. La majorité des porteurs de projets sont des jeunes enthousiastes et pleines d’énergie créatrice. Notre staff est constitué de jeunes. Il y a une forte authenticité qui se dégage. C’est un plus pour nous et un argument concurrentiel important. Les visiteurs apprécient nos soirées autour de la piscine ou sous la kheima. De quoi laisser des souvenirs mémorables et apprécier le séjour. Et pour l’anecdote, les acteurs du film le clandestin dont le célèbre Apprenti (Yahia Benmebrouk) ont séjourné chez nous.
