87 auteurs d’expressions, arabe, amazighe et française, ont été retenus pour participer à la 8ème édition du Prix littéraire Mohamed-Dib.
Le Prix littéraire du nom du romancier algérien Mohamed Dib (1920-2003) vise à encourager les écrivains algériens d’expressions arabe, amazighe et française.
Depuis sa création, en 2001, l’Association culturelle « La grande maison » œuvre, avec le consentement de l’auteur de son vivant, à promouvoir l’œuvre dibienne, à l’organisation d’ateliers d’écriture, de théâtre, de cinéma et de dessin, à rendre accessible un fonds documentaire important et à assurer la relève à travers la création du Prix littéraire Mohamed Dib.
Une trentaine de nouvelles publications en langue arabe ont été retenues par le comité dont « Au commencement était le verbe » de Amel Bouchereb, « La mort du capitaine » de Hamid Abdelkader, « Mémoire sans couleur » de Nadia Ben Rabie, « Une heure après la patrie » de Asmaa Belghachem, « La lampe de la porte de l’ouest » de Djilaili El Ayachi, ou encore « Tout ce qui reste » de Hakima Djomana Djeribie.
En langue Tamazight, huit auteurs ont été retenus, dont Aoudia Zohra, Massika Touati, Abelkader Abdi, Mina Aggaz-Yahiaoui, Hamid Bessad ou encore Cylia Moula.
En ce qui concerne la langue française, les œuvres retenues ont dépassé la quarantaine de romans et recueils de nouvelles publiées, ont été retenues comme « Zelda » de Meriem Guemache, « Le mauvais génie » de Nadjib Stambouli, « Sur le chemin des sables en feu » de Brahim Sadok, « Faim blanche » de Amin Zaoui, « Derrière les larmes de ma grand-mère » de Ferroudja Ousmer, ou encore « Le seuil du moment » de Leila Hamoutene.
A noter que la 7ème édition de ce prix avait distingué Abdelmounaïm Bensayeh en langue arabe, Mourad Zimu en langue amazighe et Mustapha Benfodil en langue française.