L’ambassade de France en Algérie a délivré 410 000 visas aux Algériens en 2017 pour la France, a annoncé Xavier Driencourt, l’ambassadeur de France à Alger.
«Quand j’ai quitté Alger en 2012, il y a eu 200 000 visas délivrés et aujourd’hui nous sommes à 410 000 visas», a déclaré le diplomate français, à l’issue de l’audience qui lui a été accordée par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Hassen Marmouri. « En cinq ans, le nombre des visas accordés aux Algériens a été multiplié par deux » s’est félicité l’ambassadeur français à Alger.
« Vous avez l’un des plus beau pays au monde, je crois que c’est absolument nécessaire et extrêmement important de développer l’image de l’Algérie pour attirer des touristes français et européens dans votre pays. Malheureusement, l’Algérie est souvent méconnue ou associée à des images qui sont un petit peu dépassée, c’est important en 2017 de promouvoir une image nouvelle de l’Algérie », a-t-il déclaré à la presse.
«Le problème de l’octroi des visas aux touristes ne se pose plus. Une commission interministérielle a été installée à l’étranger. Je pense qu’il n’y a plus de difficultés à obtenir un visa» pour les touristes étrangers désireux de se rendre en Algérie » a expliqué le ministre algérien.
Ses déclarations se veulent rassurantes à quelques jours de l’ouverture de la saison saharienne prévue le 2 octobre prochain à Tamanrasset. S’exprimant sur les ondes de la radio Chaine 1, Hacène Mermouri a indiqué que son ministère avait déjà envoyé des invitations aux consulats de plusieurs pays entretenant des relations touristiques avec l’Algérie.
Pour le bon déroulement de cette saison, il a indiqué que des mesures avaient été prises afin de faciliter les procédures d’obtentions de visas pour les touristes étrangers, précisant que l’environnent touristique dans le sud est désormais totalement sécurisé.
Le secteur participe « à hauteur de 2% du produit intérieur brut (PIB), un taux qui reste très faible au regard des potentialités que recèle le secteur », a-t-il estimé, ajoutant que « parmi les principaux objectifs à réaliser au titre de la concrétisation du Schéma directeur est celui d’atteindre un taux représentant 4 à 5 % du PIB »